« Le vagin, c’est un peu comme le triangle des Bermudes : personne n’en revient jamais pour vous en parler ! » – Eve Ensler

C’est dans la petite salle de la Comédie de Montréal, que j’ai découvert le chef-d’œuvre qui est Les Monologues du vagin. Cette pièce de théâtre te fait passer par toute la gamme d’émotion, allant de rire au pleur, à l’incompréhension et passant par la compassion. Elle a été populaire à Broadway ce n’est pas pour rien. Tu en resors un changé et peut-être même bouleversé, tout dépendemment de ton ouverture face au message.

Mon appréciation

Ce que j’ai apprécié, c’est que ce tabou est affiché sans censure et sans malaise. Tout y est exposé ouvertement comme si l’on parlait de la pluie et du beau temps. J’ai vraiment apprécié cette ouverture. De plus, on peut dire que ça fait beaucoup réfléchir sur le point de vue qu’a les autres sur la femme et comment la femme est perçue d’un point de vue extérieur par différentes personnes. Certains pourraient être malaisés face à cette non-censure, mais je considère que ce ne devrait pas être un tabou parce que le vagin c’est une partie du corps et non une maladie.

La seule chose que je reprocherais à cette pièce, c’est le manque de mise en scène. J’ai entendu souvent plusieurs variantes au niveau de la mise en scène et je trouve que dans celle présentée au Comédie de Montréal, il manquait un peu de profondeur.

Je t’invite grandement à aller voir cette pièce de théâtre, car elle te permet vraiment de réfléchir et d’entendre les vraies choses en lien avec un tabou, le vagin. Les billets sont en vente ici, dépêchez-vous, elle est en représentation chaque lundi du 31 octobre au 21 novembre à la Comédie de Montréal!