Les Chroniques du Mile End est le tout premier livre photo de Jorge Camarotti. Des personnalités inspirantes, des récits rafraichissants et qui font réaliser que tout le monde a sa propre histoire, son propre passé.

Les Chroniques du Mile End: son origine

Jorge Camarotti, brésilien d’origine, débarque à Montréal en 2003. Il ne connait personne et ne parle ni anglais, ni français. Au départ il se sent isolé, voire même invisible. En réalisant un projet dans le quartier Mile End, il se retrouve rapidement entouré de gens accueillants et ouverts d’esprits.

Sa première rencontre marquante, se déroula au Café Olimpico (ce même café où a eu lieu le lancement du livre) avec Vince, un ancien barista de l’endroit. Jorge était passé au café et plusieurs semaines après, Vince se souvenait de son nom. Cela marqua le début d’une belle histoire d’amour entre l’auteur du livre et le quartier.

À la base réalisateur et photographe, c’est en prenant des photos qu’il a pu apprivoiser ce quartier. Les Chroniques du Mile End est d’abord un livre rafraîchissant qui raconte l’histoire de quelques uns des commerçants, des artisans et des résidents du coin depuis 2006. On comprend assez vite que le parcours de chacun a été parsemé parfois de hauts, parfois de bas. Ce qui ressort de façon assez marquante, c’est à quel point ce quartier en est un des plus vivants de Montréal, habité par des gens passionnés et unis.

Bref, j’ai adoré ce livre, car il me fait voir ce quartier sous un tout autre angle. Aussi, en découvrant cette communauté, on se rend compte qu’il est tellement important d’être ouvert aux autres et de respecter les différences, d’être animé par une certaine curiosité.

« La seule constance dans ce quartier, c’est le changement. » Yves Desjardins (page 141)