le show de close talker

Le show de Close Talker : ce qu’il m’a appris

Le 24 janvier dernier, j'ai eu la chance d'aller voir le show de Close Talker au Divan Orange. Puisque je suis une passionnée de musique, je n'ai pas hésité à aller voir le groupe que je ne connaissais pas. Après coup, j'ai adoré mon expérience et j'ai appris plusieurs choses en participant à l'évènement.

Le show de Close Talker m’a fait découvrir un groupe canadien indie rock qui provient plus précisément de Saskatoon. Avec leur 2e album intitulé Lens sorti le 21 avril 2017, le groupe s’est vraiment fait remarquer ce qui lui a permis de faire plusieurs tournées en Amérique du Nord, en Europe et au Royaume-Uni. Leur musique est teintée de percussions bien senties, de paroles poétiques et surtout de mélodies accrocheuses de guitare et de clavier.

Encore une fois, je ne connaissais (malheureusement) pas le groupe avant d’aller le voir mercredi passé, mais je n’ai été aucunement déçue. Les trois amis d’enfance qui composent le groupe étaient vraiment en feu. C’est vraiment un show qui va me rester en mémoire puisqu’il m’a appris plusieurs choses.

Voici donc ce que le show de Close Talker m’a appris :

D’abord, le show de Close Talker m’a permis de découvrir trois groupes émergents. La première partie du spectacle était assurée par deux groupes. D’abord, le band Aquarius Dreams a foulé les planches. Le groupe Montréalais n’a pas encore d’album, mais il a sorti un premier EP le 9 octobre 2016 intitulé Solace. En bref, Aquarius Dreams, c’est 7 gars avec pour leader Henri Rabalais qui jouent des airs folk psychédélique. Le groupe s’inspire d’artistes tels que Fleet Foxes, Sufjan Stevens et Tame Impala, entre autres. Il y a même de la trompette et du violon! Voici ma chanson préférée :

Par la suite, le deuxième groupe à monter sur la scène était Language Arts. Le band canadien est originaire de la Nouvelle-Écosse et est maintenant basé à Toronto. Le groupe art pop est influencé par des artistes tels que Grizzly Bear, Beck et Manu Chao. Avec quatre albums à son actif, le dernier LP de Language Arts, Able Island, est paru le 9 octobre 2015. Voici ma chanson préférée :

Finalement, Close Talker, dont j’ai parlé plus tôt, a terminé la soirée. Voici ma chanson coup de coeur :

Aussi, le show de Close Talker m’a permis de discuter avec les artistes. Le Divan Orange étant une toute petite salle et les groupes étant émergents, il était beaucoup plus facile de discuter avec les musiciens. D’ailleurs, ils semblaient extrêmement reconnaissant de la présence du public. On se rend vite compte qu’il s’agit de gens humbles qui n’ont pour objectif que de vivre de leur passion.

Ensuite, le show de Close Talker m’a fait connaître un autre aspect de la culture musicale montréalaise. Comme vous le savez peut-être, je ne viens pas de Montréal. La scène musicale n’est donc pas quelque chose que je connaissais avant d’arriver ici. Le show m’a permis de découvrir une salle de spectacle pour les artistes émergents soit le Divan Orange. Malheureusement, la salle a annoncé dernièrement qu’elle fermerait ses portes au printemps prochain. Il y a heureusement d’autres salles de ce genre notamment la Casa del Popolo, l’Escogriffe, le Quai des Brumes et le Bistro de Paris. Par contre, à travers la province, plusieurs établissements de ce genre sont sur le point de fermer leurs portes à tout jamais, faute de fond pour subvenir à leur besoin.

Malheureusement, découvrir cet aspect de Montréal par le show de Close Talker m’a appris que la scène musicale émergente est appelée à disparaitre. Je m’explique. J’ai eu la chance de discuter avec des gens de Indie Montréal. Il s’agit d’une compagnie qui oeuvre sur plusieurs aspects du domaine musical tant au Québec qu’en Ontario. Ceux-ci en avaient beaucoup à dire sur la situation. En effet, au niveau de la musique, les « gros joueurs » l’ont vraiment plus facile puisqu’ils ont bien souvent plus de budget. Or, pour les artistes émergents qui n’ont pas les moyens, la situation est bien plus difficile. Une façon de se faire connaître est bien évidemment de performer devant public. Pourtant, comme mentionné plus tôt, les petites salles de spectacle sont en train de disparaitre. De plus, la plupart des festivals de musique demandent aux artistes de payer un certain montant pour s’inscrire. Cela ne garantit pourtant pas leur présence au festival. En quelque sorte, c’est une arnaque pour les groupes de musique qui n’ont pas de fond à la base.

C’est pourquoi je termine cet article en encourageant les gens à aller voir des shows d’artistes émergents et à fréquenter les petites salles de spectacle. On gagne beaucoup à découvrir la scène musicale montréalaise. Je ne connaissais pas les groupes et pourtant, j’ai passé une super soirée. Dans mon cas, c’est sûr et certain que je vais retourner voir des shows d’artistes émergents.


Laurence est une jeune Beauceronne pur sang qui a emménagé dans la grande métropole de Montréal à ses 19 ans. Après des hauts et des bas, elle s’est vraiment adaptée à sa vie de jeune étudiante pauvre en communication à l’UQÀM. Pour la décrire, on peut dire qu’elle…

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