J’avais vraiment hâte de commencer la lecture de ce livre dans le cadre de mon défi lecture, surtout que je le voyais entre plusieurs mains. Il y a un gros buzz autour de All the light we cannot see, et plusieurs mentions tel gagnant du prix Pullitzer, meilleur vendeur selon le New York Times ainsi que le Globe & Mail et finaliste pour le National Book Award. Cette incroyable histoire saura vous émouvoir profondément, mais attention, ce n’est pas une histoire d’amour.

L’histoire

Anthony Doerr raconte l’histoire de deux enfants vivant dans différentes parties de l’Europe durant la Deuxième Guerre Mondiale. En 1934, Marie-Laure Leblanc vit à Paris avec son père. Elle devient subitement aveugle et doit apprendre à vivre avec cet handicap. Pendant ce temps, à trois cent miles au nord est de Paris, en Allemagne, vit Werner Pfennig avec sa jeune soeur dans un orphelinat. Passionné par les radios, Werner devient un expert dans l’assemblage et la réparation de celles-ci. Vient ensuite la guerre et toutes ses tensions. Werner est alors admis l’académie d’enseignement politique national (NAPOLA) à Schulpforta, un institut que nous connaissons maintenant pour former la jeunesse hitlérienne. De son coté, à Paris, Marie-Laure doit quitter la ville avec son père lorsque les Nazis y prennent contrôle. Ils se rendront donc à St-Malo, pour retrouver l’oncle Étienne. Deux enfants, deux différentes vies dans deux villes à l’opposée. La guerre les rapprochera d’une façon inhabituelle.

Le style

Maintenant, quand je repense à All the light we cannot see, je suis extrêmement enthousiaste et émue à la fois. Je dois cependant admettre que je n’ai pas apprécié sa lecture instantanément. L’écriture d’Anthony Doerr est très détaillée, les descriptions sont longues et présentes tout au long du livre. Ce sont peut-être des qualités que vous allez apprécier, mais si ce n’est pas le cas, n’abandonnez surtout pas! Je vous promet que vous allez finir par être envoûtée par chaque mot qui vous transporteront dans un autre monde. Les chapitres, alternant constamment entre Marie-Laure et Werner, nous amènent aussi entre 1934 et 1944. C’est un format que j’ai beaucoup apprécié, surtout que les chapitres sont tous courts (ente 2-3 pages), nous permettant de focuser sur une tranche de vie à la fois.

Ce que j’en ai pensé

La lecture de All the light we cannot see était parfois lourde, dû aux descriptions et le niveau élevé du vocabulaire. Malgré tout, j’étais surprise de ne pas pouvoir laisser ce livre de côté, étant trop captivée. Le livre vous touchera profondément. L’auteur s’est sérieusement documenté pour l’écriture et les faits sont là: la Seconde Guerre Mondiale, Les Nazis, la forteresse de St-Malo, l’occupation, la jeunesse hitlérienne… Mais ces faits nous sont présentés à travers les yeux de jeunes enfants qui grandissent en temps de guerre. Marie-Laure et Werner, qui ne comprennent pas et ne connaissent pas l’ampleur des évènements tels nous les connaissons maintenant. Il y a une certaine pureté tout au travers de ce livre, celle de l’enfance, qui nous porte à avoir une différente perspective sur les conséquences de la guerre. All the light we cannot see, un livre poignant et touchant, une histoire sur l’innocence, l’humanité, la jeunesse et la force intérieure. Toutes des choses qui pourraient très bien être les lumières dont le titre fait référence. Des lumières difficiles à voir quand on baigne dans l’obscurité.

P.S: J’ai lu le livre dans sa version anglaise, ce que je ne recommande pas à tout le monde. Le niveau du langage est clairement plus approprié pour des personnes qui sont assez confortable en anglais.

Pour en savoir plus sur le défi lecture, c’est ici.